mercredi 6 novembre 2013

2nd projet : Le concours de E-twinning.

Wouhou ! Un nouveau projet !

Le Concours : Il faut monter un projet pour remporter le concours E-twinning. Le groupe avec le meilleur projet remporte les subventions ! Bon, elles sont virtuelles (elles aussi) mais quand même !
La consigne : En classe, vous êtes allés au musée, vous avez sélectionné votre artiste préféré. Vous faites ressortir ce qui est spécifique à son oeuvre, vous réfléchissez à comment vous pourriez vous l'appropriez, l'adaptez et là ... un élément étranger intervient dans votre imaginaire.
Le groupe : Well... Bon, comme on ne change pas une équipe qui gagne, le groupe est (de nouveau) composé de Névine, Vanessa et moi-même. On a eu pendant une période VéroniKa  mais ... a pu.

     Bref (disait Pépin, ha ha --'). Du coup on s'est lancée dans un projet qui me plaît pas mal même si c'est un peu dur de prendre le rôle et du professeur et de l'apprenant de FLE.

Attention : Pavé à lire ! J'explique le projet.

La trame : une classe d'apprenant de FLE cosmopolite qui est en partenariat avec une classe allemande d'apprenants de FLE. Tous les échanges se font donc obligatoirement en français ! Pour une meilleure implication des élèves, chaque classe a un blog commun qui rend compte de l'évolution du projet.

First Step : On a choisi un artiste Nantais (Sud ouest représente wesh !) : Jef aérosol. Sa marque de fabrique est une flèche rouge. Le pochoir qu'on a choisi se nomme "Sitting Kid". Cette oeuvre est particulièrement connue puisqu'elle a été apposée à la muraille de Chine et intégrée à diverses grandes œuvres d'autres artistes.
Sitting Kid - Jef aérosol

                    Pour l'élément étranger, la classe allemande a suivi la même démarche que le groupe français. Ils sont allés au musée et ont choisi (bon on a choisi pour eux hein) un duo d'artistes : Herakut ! Leur spécialité est d'intégrer le graff à la peinture et de mêler l'humain à l'animal. Moi je suis assez fan, mais bon j'aime vraiment le street art donc niveau objectivité... L'oeuvre sur laquelle nous allons travailler est "They stole my shoes and ate my homework".
They stole my shoes and ate my homework
 Herakut

Deuxième étape : Une fois qu'on a les deux artistes et que leurs spécificités ont été listées, les apprenants se divisent en pôle de compétence : dessin/peinture, photographie, graff/écriture, etc... Chaque groupe doit créer sa propre oeuvre en combinant les deux artistes. Dans chaque groupe il y a un reporter / journaliste qui filme les interactions (preuve qu'elles se font en français) et qui rédige des articles sur le blog commun : présentation du groupe, avancement dans l'oeuvre, présentation de l'oeuvre...

Endlich : On assemble toutes les œuvres pour en faire une unique. On fait également un montage des vidéos de chaque groupe et on organise un petit vernissage pour les proches des apprenants. Le tout sera naturellement résumé sur le blog.

Verbesserung : Ce qui est envisageable aussi, c'est de conserver les groupes en pôle de compétence mais de leur attribuer à chacun une des salles de leur établissement afin d'organiser un jeu de piste. Ainsi à travers ce travail, ils peuvent présenter à la classe partenaire leur locaux (ce qui peut emmener une réactivation du vocabulaire et de structures linguistiques).


lundi 14 octobre 2013

Mini projet : The French Style ;)




Mission : faire un rallye.

Organisation : en groupe de 3 --> une responsable TIC, une responsable CECR et une responsable activité.

Mot d'ordre : utiliser différents supports et améliorer les précédents rallyes (cf. article précédent).

Difficulté supplémentaire : mon absence physique et relativement importante aussi sur la toile, et pour cause... Bref mon groupe, fort de ses deux entités que sont Vanessa et Névine est tout de même parvenu à un résultat convenable, que l'on retrouve facilement dans l'article de Vanessa.


Intérêt du travail :  * re-découvrir des outils utiles quand on se trouve à distance, tel que Framapad -que j'affectionne particulièrement- ou le classique Skype pour les conférences. Nous nous sommes également re-familiariser avec l'incontournable Paint et autres.
                      * collaborer, harmoniser, synthétiser, et surtout, s'entrainer à émettre des énoncés con- formes au niveau attendu des apprenants (dur dur).
                             *  tester une autre façon de travailler et d'intégrer les TIC au cours de langue.
                             * faire un tantinet d'interculturalité.

vendredi 27 septembre 2013

Les rallyes : la course aux réponses.

         Se pencher sur ces rallyes.. Ok, par où commencer ? toujours cette question... Eh bien par commenter quelques exemples. Mais tout d'abord, qu'est-ce qu'un rallye ?
         Dans ce cadre, un rallye se déroule sur la toile, il s'agit de répondre à un questionnaire préparé par le professeur qui aura sélectionné un ou plusieurs site(s) pour que les concurrents puissent répondre aux questions. Si le professeur respecte le terme de « rallye » alors il pourra motiver les apprenants en conservant l'aspect de « course » qui mettra en place un micro-climat compétitif. Ce genre d'activité est intéressante quand cela permet de travailler plusieurs activités langagières et lorsque le rallye s'inscrit dans une tâche.
       Pour ce qui est des activités langagières, il est clair, que les apprenants vont travailler la compréhension et l'expression écrite et en fonction des sites choisis la compréhension orale. Les autres activités langagières pourront être travailler si le rallye ne représente pas la fin. Il est en effet possible de terminer le rallye par une présentation orale ou un débat, cela dépendant naturellement des buts, objectifs fixés par le professeur et du niveau des apprenants.
         Les niveaux jouent un rôle important dans la sélection des sites, dans la préparation des questions et donc naturellement dans les attentes. C'est ainsi que le rallye sur le parc de la Camargue s'adresse à des B1 de bon niveau ou à des B2. Toutefois ce rallye n'est pas très intéressant en lui-même. Le questionnaire en lui-même n'est pas très motivant bien que les attentes soient claires (grâce à l'utilisation de tirets notamment). Le site, l'unique choisi par l'enseignant est un site compliqué et pas tellement attractif, il est de plus confus et « foisonnant ». Ceci entraine certes les apprenants à sélectionner les informations mais c'est également un risque de décrochage ou de dérive. De plus, le rallye semble s'arrêter là...
         Le second rallye commenté est celui de Paris. Il s'adresse à des A1, il faut ici, prendre des informations sur différents sites. Les liens renvoient directement sur la réponse ce qui permet aux apprenants d'être en contact direct avec la réponse. Ce rallye nécessite la mobilisation des activités langagières suivantes: compréhensions écrites et orales ainsi qu'un minima d'expression écrite. Cette enquête semble s'inscrire dans une tâche qui a pour finalité : envoyer une photo sans même la commenter...
          Le dernier exemple qui va être travaillé ici est celui s'intéressant au shopping. Ce dernier correspond aux attentes d'un rallye : mobilisation de toutes les activités langagières, objectifs, tâches et consignes clairement notées le tout s'inscrivant dans une tâche finale. Ce travail s'adressant principalement à un public B2 est -semble-t-il- complet et utile ! Je ferais cependant quelques critiques. Tout d'abord sur le choix du thème, mais ceci dépend des attentes et besoin des apprenants. Les derniers points traiter eux ne sont pas nécessaires, en effet simuler un appel téléphonique n'est jamais très motivant...

        En somme, pour moi, un rallye doit s'inscrire dans une tâche, on ne peut pas faire faire des recherches et ne pas les prendre en compte. Ensuite, il est important de soigner la présentation du questionnaire (un style 1épuré est souhaité) et la sélection des sites doit être faite avec la plus grande attention : pas de dérive possible, le vocabulaire, les images, les informations... Je dirais également pour finir qu'un rallye doit être attractif dans la forme et le contenu. Il est envisageable par exemple de mettre en place un rallye sur différentes régions françaises, chaque groupe en présentant une et à la fin une mise en commun pour la constitution d'une carte serait possible (cela dépend naturellement de l'âge du public).

jeudi 26 septembre 2013

Ethno quoi ? // Sur le chemin de l'école...

     Dans le cadre de la démarche ethnokid, -si j'ai bien compris le principe- je pense que pour un niveau A2-B1, il pourrait être intéressant de retracer un parcours.

     Il serait en effet envisageable de demander à chaque membre du groupe de photographier un élément particulier qu'il croise au détour des rues sur son trajet Cours de Fle - maison. Il s'agirait de réactiver le lexique des directions, descriptifs et surtout de prêter attention à ce qui nous entoure. L'environnement direct des apprenants et ce qu'ils auront choisi de photographier deviendraient alors des éléments déclencheurs d'un dialogue interculturel et d'échanges de point de vue. On pourrait en effet faire ressortir ce qui choque ou non un apprenant : les tags, les affiches, le street art.... et donc mettre en avant points de convergences et différences entre certaines personnes et/ou certaines cultures.

        Il serait également possible de prolonger l'activité par un travail sur le street art avec entre autres MissTic ou Ernest Pignon Ernest en proposant aux apprenants de présenter un artiste de leur pays d'origine et de faire un travail sur les thématiques du street art qui peuvent changer d'un pays à un autre, d'une culture à une autre.
                                                  Les expulsés, Ernest Pignon Ernest,1979

mercredi 25 septembre 2013

Les écoles Steiner-Waldorf :)

        Après Célestin Freinet en France, est arrivé en Allemagne Rudolf Steiner, ovni de la pédagogie. Il propose une toute autre approche de l'enseignement. 
        Pour lui, l'enseignement doit aller de pair avec le développement des apprenants. Ainsi, convaincu que la simple transmission des savoirs et l'entrainement de l'intellect ne suffisent pas, il va mettre au point un nouveau mode d'enseignement et donc une nouvelle pédagogie fondée sur la liberté de l'homme. 
        Je ne vais ici que tracer quelques grandes lignes en grossissant les traits : l'enseignement va se faire par thématique. Tous les savoirs  (sciences sociales, sciences fondamentales et autres) vont être mis en relation comme dans la vie hors de l'école en somme.  Ces enseignements débutent dès le jardin d'enfance et s'achèvent avec le baccalauréat. " Elle évite les ruptures aux étapes de plus grande fragilité de l'enfant : entrée en scolarité, entrée au collège, adolescence, orientation".
        Il existe plus de 1000 écoles dans le monde dont 22 écoles en France et qui l'eût cru : 1 à Eguilles.

mercredi 18 septembre 2013

Billet Doux - billet d'Inde

Les TIC ? Encore un truc avec les nouvelles technologies... Raa mais quelle bonne idée ! Pouvoir s'appuyer sur des outils modernes, ça aide, ça forme et ça motive ! Les apprenants jeunes et moins jeunes sont plus motivés et donc plus impliqués dans ce genre de projet et pour preuve ! J'ai par delà les blogs découvert une perle ! Cette vidéo est le résultat d'un projet TIC d'une jeune professeure de FLE en Inde. Ce spot parle de lui-même ! Les apprenants communiquent et prennent en plus du plaisir et qu'on apprend en s'amusant ! C'est tout bénèf' !